Qui est Céleste ?

 

Pascale Nivet-Bernetiere est une artiste pluridisciplinaire qui, depuis plus de 30 ans, explore librement les territoires de la création : mosaïque, peinture, illustration, broderie... et aujourd’hui, céramique.

Elle est la fondatrice de Céleste Mogador, un projet à la fois exubérant et minutieux, mêlant objets brodés, bijoux symboliques et accessoires décoratifs, traversés par les thèmes de l’amour, de la chance, de l’anatomie et du vivant. L’univers de Céleste est ornemental, foisonnant profondément personnel.,

Aujourd’hui, il s’ouvre à un nouveau champ d’expression : la céramique.

Peu importe le médium ou la technique, mosaïque, broderie, linogravure, illustration
Pascale s’est toujours tournée vers des pratiques répétitives, presque roboratives.
C’est sa manière à elle de méditer, de s’absenter du monde.

Elle s’abandonne au geste, encore et encore, jusqu’à l’épuisement.

Pascale crée parce qu’elle en a besoin. Modeler la terre est devenu un équilibre, un langage sans mots, une manière de faire éclore la beauté au quotidien.

Elle revendique une forme de création intuitive, libre de toute sur-intellectualisation.

Elle se tient à distance d’un art conceptuel qui, à ses yeux, mise trop sur le discours et oublie l’émotion.
Sa démarche est instinctive, proche de l’art brut : spontanée, libre, sans calcul.
Ses pièces fleuries, colorées, prolongent cette énergie joyeuse, directe et poétique.

----------------------------------------------------------------

Dans un monde de l’art qui privilégie trop souvent l’explication à l’expérience, je choisis la simplicité.

Mes pièces ne demandent pas à être interprétées ; elles invitent à la contemplation.

Ma démarche est instinctive, proche de l’art brut : sans détours, sans calcul, avec ce qui vient.

Mes pièces fleuries, colorées, prolongent cette énergie libre, joyeuse et poétique.

Susciter l’émotion n’a rien de naïf

Je vois la beauté non comme une décoration, mais comme une essence, non comme un artifice, mais comme une nécessité. 

Ce n’est pas un rejet de la pensée, mais un refus des justifications superflues.

Je crois à l’intelligence de l’instinct, à la dignité de l’ornemental, et à la puissance des objets qui parlent sans mots.

Mon travail ne transmet pas un message, il porte une présence.

S’il y a un concept, c’est celui-ci : faire sans sur-intellectualiser, façonner sans sur-expliquer, offrir quelque chose de silencieusement essentiel dans un monde saturé de bruit.

 « Je chie des pâquerettes, pour trouver le monde plus beau. »